Astre électronique

Brochette de bons sons sur l'Astrofloor
Et niveau son ? Votre serviteur vous contera essentiellement l'Astrofloor, la scène dance-floor qui capta surtout notre attention. Et pour se mettre en appétit, une petite découverte, . Des p'tits gars de Brest, nous apprend -t-on plus tard. Pas mal du tout! Le terreau local n'a pas à rougir de ses jeunes pousses... Puis vient le moment doux de l'éphèbe à la gueule d'ange, soi-disant faux mais vraiment bon, j'ai nommé Nathan Fake, qui nous offrit un set amplement plus pêchu que d'habitude (si, si, Nathan Fake version house, ça existe). Et que mon carrosse électronique se change en citrouille sucrée, car à minuit il nous remplit des sons acidulés de Drowning in a sea of love. C' est ensuite au tour d' Agoria, qu'on ne présente plus. Sans doute le meilleur de ce que nous avons écouté ce soir-là. Un set tout en progression, qui fait monter l'enchère. La compagnie de José Lagarellos, programmateur des Nuits sonores et dj de renom à ses heures perdues, bonifie encore notre lyonnais préféré.
Justice sur le banc d'essai
Parlons pour finir de Justice, la tête d'affiche du festival, au succès encore gonflé par la dernière vague de couvertures médiatiques (par exemple Télérama et Trax...). A l'interview qui précéda leur set, une peite dizaine de journalistes étaient présents (soit un record vu la taille de la salle d'interviews!), qui se retrouveront quelques minutes plus tard sur scène aux côtés de Gaspard Augé et Xavier de Rosnay. Génésis, ou "comment faire l'intro la plus pompière possible (dixit Xavier) ouvre le feu sur les platines, et déclenche une réponse immédiate de la foule. Les deux compères de Justice déclaraient "appréhender Astropolis"? Ils n'auront pas trop de soucis à se faire la prochaine fois, le public ayant été plutôt séduit par leur prestation disco baroque et moderne, si l'on en croit les nombreux rappels de la fin. La rançon du talent, ou celle d'un succès éphémère? On les trouva quant à nous inégaux, mais satisfaisants. Et heureusement un gros poil plus punk que sur leur album. Alors c'est avec grand plaisir qu'on a accueilli ce dernier morceau remix des Rage Against The Machine, Killing in the Name Of. Et que Justice leur soit rendue...
Voilou, Astropolis, c'est fini. Si je suis encore vivante après les mille bornes retour, promis, je reviens l'année prochaine!
> lire l'article sur dMute