Les "24 heures urgentes" d'Amnesty International : quand le clic s'unit au stylo

L'idée des "24 h" vient à l'origine d'Amnesty Pologne, mais depuis 2001 elle s'est étendue à d'autres pays, comme le portugal, le Japon, la Mongolie, etc. En France, il est possible d'agir depuis son poste internet, sur le site http://www.24h-actions-urgentes.com, ou bien en se rendant dans l'un des nombreux cyber-café, stands ou bibliothèques investis par Amnesty pou l'occasion. Le site est opérationnel du jeudi 7 décembre au matin au dimanche 10 décembre au soir. A Besançon, rendez-vous est pris à la médiathèque Pierre Bayle de 14h à 18h samedi 9 et sur le marché solidaire samedi 9 et dimanche 10.
Comme l'explique le site, "l'objectif n'est pas de faire faire un maximum de lettres, mais de faire connaître l'existence des Actions Urgentes, leur efficacité, et d'inciter des gens à y participer toute l'année". Faire connaître et reconnaître ce mode opératoire, à une époque où il apparaît souvent désuet, ou pire, inefficace, est plus que jamais nécessaire. Car les Actions Urgentes sont souvent le seul rempart à l'ignorance et à l'injustice, notamment dans des pays où les manifestations ne sont pas autorisées. Et les effets sont loin d'être symboliques. Les gouvernements ont tout d'abord l'obligation de tenir un registre de ces pétitions. S'ajoute à ce désagrément le sentiment d'être mis "sous surveillance", une forme de pression qui aboutit dans 48% des cas à un allègement de peine, à plus de confort du prisonnier, voire à sa libération. Ainsi la peine de Mirza Tahir, condamné à mort au Pakistan, a été commuée en peine de réclusion à perpétuité. Avec les nouveaux moyens

